L’opposition/provocation

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Comment ne pas mettre le feu!

Reconnaitre les comportements

Opposition

  • Argumentation fréquente et résistance active aux consignes
  • Refus des compromis
  • Rancunes fréquentes et prolongées. Rejet du blâme sur les autres pour ses erreurs ou mauvais comportements
  • Propension à tester les limites
  • Manque de tolérance à la frustration liée aux règles

Provocation

  • Comportement visant à faire vivre des émotions négatives à l’autre
  • Manifestation d’agressivité verbale ou comportementale
  • Comportement visant à embêter ou confronter les personnes en autorité
  • Difficulté à se faire des amis particulièrement dû au contrôle que l’enfant tente d’exercer sur les autres
  • Difficulté à gérer les changements qu’il n’a pas décidés lui-même

Quelques statistiques

Selon Wikipedia, 5,7 % des enfants ont un trouble d’opposition/provocation. Ce n’est qu’en 1980 que le trouble a été reconnu et classé officiellement. Ce trouble survient davantage chez le garçon que la fille dans une proportion de 4 pour 1. Il accompagne presque tous les troubles neurologiques comme le TDA(H), le syndrome Gilles de la Tourette ou le TSA à différents niveaux.

 

Comment intervenir avec un enfant opposant?

  • Il est important de se rappeler que l’argumentation est le carburant de l’opposition. Plus vous argumenterez, plus l’enfant s’opposera. L’inverse est tout aussi véridique; moins vous argumenterez, moins il s’opposera.
  • L’enfant opposant n’est pas toujours conscient de son comportement. Il agit sans penser et se retrouve souvent en punition/conséquence. Son estime de soi peut être alors fragile.
  • Éviter de donner de l’attention négative au comportement négatif. L’enfant obtient alors ce qu’il veut. Dans la mesure du possible, appliquer l’ignorance intentionnelle ou rediriger l’enfant dans l’action de façon neutre mais ferme.
  • Offrir de l’amour et du temps de qualité à l’enfant. Donner le plus d’attention positive possible. Relever les bons coups de celui-ci, souligner les efforts qu’il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat ou lorsqu’il change positivement son humeur.
  • Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise. C’est le feu qui allume la poudre! Expliquer plutôt calmement pourquoi que vous devez refuser ou qu’il pourra y avoir accès à un autre moment.
  • Donner de faux choix à l’enfant, lui donner l’impression qu’il prend une décision. Il aura moins tendance à s’opposer et se sentira compris dans ses besoins, dans son individualité.
  • Par-dessus tout, faire preuve de patience. L’opposition peut devenir lourde pour tout parent. Demandez de l’aide. De petites interventions simples pourront, à long terme, éviter qu’une problématique plus sérieuse s’installe.